Archéo-Info
Pierres de Ballaste dans un contexte archéologique à Montréal
Francis Bellavance, vendredi le 8 novembre 2024
Nous avons mené un inventaire archéologique devant le pavillon des arts de l'université McGill (ce pavillon a été complété en 1843). L’intervention a permis la découverte de pierres de lest (ou pierres de ballast) dans l'épais dépôt...
LE SECOND GUIDE D’ARCHÉO QUÉBEC
Francis Bellavance, samedi le 23 février 2019
En 2014, Archéo-Québec a publié un guide intitulé: d’escales en découvertes, l’archéologie raconte le Québec. Rédigé par Hélène Côté et Sophie Limoge, le document de 206 pages est un intéressant mélange...

À PROPOS

Administrateur : Francis Bellavance, archéologue préhistorique

Francis Bellavance détient un Baccalauréat (1994) et une Maîtrise (2007) de l’Université de Montréal en anthropologie. Au cours de ses études, il a orienté sa formation dans la sous-discipline de l’archéologie. Ses intérêts se sont rapidement tournés vers les Amérindiens du Québec, à l’époque de la préhistoire. Afin de bien comprendre le contexte géographique dans lequel évoluaient les gens du passé, il a aussi obtenu un certificat en Géographie physique de l’Université du Québec à Montréal (1997) et il a suivi plusieurs cours en géologie à l’Université de Montréal.

De 1993 à aujourd’hui, il a travaillé sur de nombreux sites archéologiques à travers le Québec : à Montréal, en Montérégie (Sites Droulers et Pointe-du-Buisson), dans les Laurentides, dans les Cantons-de-l’Est, en Haute-Mauricie, en Abitibi et sur la Côte-Nord. Il a aussi participé à des fouilles archéologiques à l’étranger, à titre de bénévole. Sa passion pour l’archéologie l’a mené dans l’état du Maine (fouille d’un poste de traite ayant appartenu au Baron de St-Castin) et en France (fouille d’un village Néolithique et de sépultures gauloises).

En 1999, il fonde Archéophone, une entreprise dont la mission est d’intégrer l’éducation du public à la recherche en archéologie. Il anime régulièrement des activités éducatives dans des écoles (primaires et secondaires), des municipalités et des parcs. De plus, chaque année, il accompagne des fouilleurs bénévoles, dans le cadre du mois de l’archéologie.

Mathieu Lavigne, historien

Mathieu Lavigne est un historien habile dans la recherche et l’interprétation de documents d’archives. Les cartes, plans et photos anciennes qu’il arrive à dénicher sont d’une aide précieuse pour la recherche archéologique. Il est détenteur d’un Baccalauréat (2004) et d’une Maîtrise en histoire (2007), décernés par l’Université de Montréal. Ses compétences de chercheur ont été reconnues très tôt, comme le démontre les récompenses et mentions d’honneur reçue au cours de ses études : inscription au Palmarès du doyen, récipiendaire de la Bourse Madeleine St-Martin (2003-2004) et récipiendaire du prix des professeurs en histoire canadienne (2004-2005).

Cet intellectuel a un intérêt marqué pour les théories de l’identité sociale et de la mémoire collective. Intitulé L’idée de décolonisation québécoise. Le discours tiers-mondiste au Québec et sa quête identitaire (1963-1968), son mémoire lui a permis d’approfondir ses connaissances de l’identité et de l’imaginaire des Québécois. Très ouvert au Québec pluriculturel, il est un atout important lorsque vient le temps d’inscrire la recherche archéologique dans une démarche sociétale, afin d’accroître la fierté et le sentiment d’appartenance des citoyens.

Mathieu est également un communicateur efficace. Il présente régulièrement des ateliers sur la Nouvelle-France pour le compte d’Archéophone (depuis 2008) et on peut l'entendre sur les ondes de Radio VM (depuis 2009). Il a été un collaborateur régulier au magazine Présence (2009 à 2012), pour lequel il a produit plusieurs reportages, dossiers et articles.  Il a aussi publié dans Mens. Revue d’histoire intellectuelle de l’Amérique française (2007, 2009 et 2011) et dans Le Devoir (2014). Il a de plus codirigé l'ouvrage Religion et laïcité. Pour un nécessaire dialogue (Fides, 2014).