Histoire de l'architecture religieuse au Québec: le 17e siècle

Le dix-septième siècle : de modestes débuts.   

Les premières églises sont érigées par les premiers missionnaires foulant le sol de la Nouvelle-France : les Récollets débarquent en 1615, suivis des Jésuites en 1625. Ils bâtissent des chapelles de mission en utilisant les techniques de construction des autochtones. Il s’agit de petites cabanes d’écorce, enduites de terre et d’herbes. Par la suite, les premières chapelles en bois de charpente seront érigées. Maisonneuve fera d’ailleurs construire en 1643 dans le fort de Ville-Marie une modeste chapelle en bois.

La prise en charge de la colonie par le roi en 1663 et l’arrivée d’un plus grand nombre d’artisans et de constructeurs formés en France permettront, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la construction des premières églises en pierre. Construites à Québec et à Montréal, donc en milieu urbain, ces constructions plus imposantes reprennent certains traits de l’architecture religieuse française, celle-ci étant nécessairement simplifiée et adaptée à la dure réalité coloniale marquée par un climat difficile et le manque de matériaux et d’argent. Dans les paroisses rurales, les églises construites demeurent rudimentaires. La décoration intérieure des églises de cette période est peu connue. Il y avait des sculptures, parfois peintes ou décorées d’ornements dorés, de même que de grandes peintures. Une chaire de prédicateur était normalement présente, souvent dorée et travaillée en fer et en bois.

Note

Second billet d'une série de 10 billets sur l'architecture religieuse au Québec. Consultez l'introduction (premier billet) pour accéder à la table des matières.

Médiagraphie

Site internet

Morisset, Lucie K. et Luc Noppen. « Architecture – histoire de l'architecture : Régime français », L'Encyclopédie canadienne, [En ligne],www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0009250(Page consultée le 9 février 2010)